La Fast-Fashion : la penderie au placard ?
- veille Actualités Arts App
- 9 déc. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 janv.
La fast-fashion règne en maître sur le monde de l’industrie textile. Envahissante, elle est responsable de 10% des gaz à effet de serre. Mais pourquoi et comment en est-on arrivé là, et surtout, est-elle vouée à disparaître ?
À l'origine, le vêtement avait pour seul but de protéger et subvenir à des besoins vitaux, comme se protéger du froid. La pudeur n’était pas une priorité. Cependant, dès l’antiquité, l'habit devient un moyen culturel de se démarquer, un marqueur social. C’est au 17ème siècle, à l’occasion des guerres coloniales qu’il a fallu habiller de manière identique des milliers de soldats, que le vêtement est produit en masse et que les tailles deviennent standardisées. Au fil du temps, le vêtement est devenu un choix esthétique et plus seulement fonctionnel, grâce à l’industrialisation et l’essor du prêt-à-porter. La production s’est intensifiée dans le cadre d'une globalisation dérégulée des échanges économiques mondiaux, rendant les vêtements plus accessibles et favorisant une consommation frénétique. Cela a conduit à la mode "jetable", marquée par des collections renouvelées très fréquemment et à bas prix et aux dépends de la main d'oeuvre exploitée.
Ce constat étant fait, comment pourrait-on ralentir cette surconsommation ?
La start-up Petit Pli propose des vêtements évolutifs, notamment pour les enfants, qui permettent de produire moins pour réduire le gaspillage d’eau et d’émission de CO2. La marque Enrealage, quant à elle, intègre des technologies permettant de transformer un seul vêtement en plusieurs looks.
Deux exemples d'approches qui promettent de ralentir la consommation. La mode a donc encore de l'avenir à travers l'élaboration d'habits durables, à généraliser en dehors de la Haute Couture et du design prospectif.
Romy Z & Lina PL

Comments