Caméra de malveillance

Les caméras de surveillance, objets dissuasifs longtemps considérés comme les gardiennes de la Sécurité, sombrent peu à peu dans la société de l’ultra surveillance.

La caméra-vigile telle que nous l’avons connue n’existe plus et devient un outil anti-démocratique.

Du système de permis à points du “bon citoyen chinois” jusqu'aux publicités ciblées grâce à la revente de données personnelles, la surveillance devient en effet un business florissant, à la botte de multi-nationales voraces et de gouvernements plus ou moins recommandables.

La vigilance a laissé place à la violation du droit à la non-captation de l'image. Et les expressions pour décrire la situation vont bon train : "savoir plus pour contrôler mieux", "le pouvoir au dépens de la morale", "la politique avant l'éthique", etc.

Des technologies de pointes telles que la reconnaissance faciale posent la question de "l'obsolescence éthique" du principe de surveillance gloabale. Et on se demande quand l’Humain fera marche arrière vers un modèle raisonné de Slow Surveillance.

Faustine M-T & Ange T